Eco-responsabilité : Saumons et truites fumés dans le courant des attentes sociétales
09/12/2024

Des initiatives de terrain pour toujours plus de garanties

Les entreprises de fumaison établissent des cahiers des charges précis et stricts pour encadrer leurs relations avec leurs fournisseurs de saumons ou de truites. Les fermes aquacoles font l’objet de visites régulières de la part de collaborateurs spécialisés, mandatés par l’entreprise de fumaison et aguerris aux contrôles nécessaires pour analyser les bonnes pratiques des élevages. Parmi les points qui peuvent être audités : le bien-être des animaux, la traçabilité, la santé et la sécurité au travail, la sécurité sanitaire, la gestion des rejets et des déchets de la ferme aquacole, etc.

 

Une amélioration continue des conditions d’élevage

Les éleveurs de saumons et de truites sont engagés de longue date dans l’amélioration permanente des conditions d’élevage de leurs poissons. Grâce à un suivi quotidien et des stratégies vaccinales adaptées, l’utilisation d’antibiotique est depuis plusieurs années quasiment nulle dans les élevages norvégiens. Aujourd’hui, 99% des saumons norvégiens n’ont jamais reçu d’antibiotique durant toute la durée de leur vie. (Source : Veterinary prescription registrer – Norvège – 2020). L’amélioration du bien-être des animaux fait également l’objet d’un suivi et de mesures de progrès, notamment par un suivi permanent de leur état au moyen de vidéosurveillances.

 

Des poissons économes en ressources

Le saumon et la truite ont la particularité de figurer parmi les animaux d’élevage de grande consommation ayant le plus fort rendement de chair comestible. Ils ont en effet le plus faible ratio des animaux d’élevage entre nourriture consommée et kilogrammes produits (FCR) : de 1 kg à 1,3 kg de nourriture nécessaire pour produire 1 kg de saumon[1].

Par ailleurs, l’empreinte carbone d’un saumon en sortie d’élevage se situe entre 4 et 6 kg d’équivalent CO2 par kg de poisson consommable, soit jusqu’à 8 fois moins que du bétail[2]. En effet, le saumon et la truite fumés sont des poissons à sang froid, élevés dans des eaux froides (pas d’impact carbone car absence de chauffage artificiel). En outre, les sources d’électricité nécessaires au fonctionnement des fermes d’élevage ont fait l’objet de nombreuses avancées : par exemple, les sites norvégiens, y compris les plus isolés, sont raccordés au réseau électrique national, à 98 % décarboné. Les énergies fossiles ont quasiment disparu de leur fonctionnement et les professionnels continuent à progresser en investissant dans des bateaux électriques ou hybrides pour naviguer sur leurs élevages.

 

Saumons et truites fumés : des produits antigaspi !

Dans les ateliers de préparations, les parties des poissons non utilisées pour le fumage sont valorisées à d’autres fins (alimentation animale, cosmétique, etc.) pour éviter le gaspillage alimentaire.

Proposés en différents formats aux consommateurs, de deux tranches jusqu’à seize, le saumon et la truite fumés ont l’avantage de s’adapter au plus juste aux besoins selon le nombre de convives.

Ils ne génèrent aucun gâchis, que ce soit en cuisine ou dans l’assiette puisqu’ils se consomment dans leur totalité !

Saumons et truite fumés : deux poissons d’aquaculture au cœur des solutions alimentaires de demain

Alors qu’en 2050, la Terre devrait compter plus de 9 milliards d’êtres humains, l’aquaculture apparaît désormais comme étant une solution clé pour répondre à la croissance de la population mondiale et de ses besoins alimentaires, en particulier en matière de protéines animales. Solution d’avenir pour nourrir les êtres humains et assurer la vitalité économique de régions côtières, l’aquaculture constitue un moyen durable de mettre à disposition du plus grand nombre tous les bienfaits des poissons, en complément de la pêche, en s’appuyant sur une démarche de progrès continu pour une utilisation maîtrisée des ressources et de l’espace et un impact environnemental réduit. Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’aquaculture représente aujourd’hui près de 50 % des produits aquatiques consommés dans le monde et devrait dépasser 60 % d’ici 2030.

[1] Source : Aquaneo by Techna

[2] Source : d’après Gephart et al. (2021). Environnemental performance of blue food. Nature / Poore & Namecek (2018). Reducing food’s environnemental impacts through producers and consumers. Science.