La gestion responsable des ressources marines

Les fumeurs français s’engagent à :

  • Sélectionner très rigoureusement les saumons et truites, qu’ils soient d’élevages ou sauvages, entrant dans leurs ateliers pour être préparés. Au-delà des règlementations européennes, les fumeurs français s’engagent à ne pas s’approvisionner en saumons et truites ayant consommé une alimentation contenant :

-des organismes génétiquement modifiés (OGM),

– ou des protéines d’animaux terrestres (PAT).

 

  • Encadrer leur collaboration avec les fournisseurs (éleveurs et pêcheurs) pour s’assurer de la qualité de la matière première, sur la base de cahiers des charges et d’audits stricts :

Avec les éleveurs : si l’élevage a lieu hors Union européenne, s’assurer qu’ils respectent des règles au moins équivalentes aux règles européennes en termes de : protection environnementale des sites d’élevage, alimentation provenant de ressources marines durablement gérées, comme par exemple avec l’IFFO (International Fishmeal and Fish oil Organisation), respect du bien-être animal.

Avec les pêcheurs : s’assurer qu’ils respectent les règles de gestion des pêches des pays fournisseurs ou, le cas échéant, des ORGP (organisations régionales de gestion des pêches).

Des engagements supplémentaires

Au-delà des règlementations européennes, les fumeurs français s’engagent à ne pas s’approvisionner en saumons ayant consommé une alimentation contenant :
> des OGM
> des protéines d’animaux terrestres (PAT)

Si elles venaient à être disponibles de façon responsable et sûre, les protéines d’insectes et les microalgues seraient en revanche bienvenues dans l’alimentation, car se rapprochant d’une alimentation naturelle des poissons.

Certaines certifications peuvent encore compléter ces exigences sur les matières premières :
> dans le domaine environnemental : ex. ASC, Global Gap pour le saumon d’élevage ou MSC pour le saumon sauvage
> pour une qualification « Bio » : AB
> pour des critères de qualité : Label Rouge, Supérieur, …

Les fumeurs français, en relation avec leurs marchés, sont promoteurs de ces demandes plus spécifiques auprès de leurs éleveurs.

Quelques exemples concrets

Les pratiques observées en matière de gestion des élevages que ce soit en Europe ou dans les pays tiers, portent un niveau d’exigence élevé en termes de respect du bien-être animal, de protection environnementale des sites d’élevage, et d’alimentation provenant de ressources IFFO.
> La densité dans les élevages est très limitée et très surveillée : elle ne peut dépasser au maximum 2,5% du volume d’eau. De plus, les élevages de saumons sont situés en pleine mer, un milieu ouvert où l’eau est sans cesse renouvelée avec le mouvement naturel des courants et des marées. L’élevage des saumons s’effectue sur une durée totale de 2 à 3 ans (croissance lente).
> Les éleveurs appliquent des périodes de jachère d’un minimum de 2 mois, voire davantage selon les cahiers des charges, sur leurs installations d’élevage afin de permettre aux espaces marins de se régénérer après un cycle d’élevage.
> La tension sur l’approvisionnement en aliments marins a été largement prise en compte. En 10 ans, la part des ingrédients marins dans l’alimentation des saumons a diminué et aujourd’hui, 60 à 70% de l’alimentation des saumons est d’origine végétale, ce qui a divisé par deux le recours à la ressource marine et augmenté la durabilité de l’élevage des saumons.
> Par ailleurs, les fumeurs français s’attachent à vérifier, par des audits et des contrôles des matières premières à réception, que leurs fournisseurs respectent strictement la réglementation européenne en matière d’utilisation des pigments dans l’alimentation des saumons.